L’affaire Lambert devant la Cour européenne des droits de l’homme : la Grande Chambre valide la procédure française qui a abouti à autoriser une euthanasie passive
21 juin 2015, 15:06, par Guy Laporte
La vidéo, "arrangée" pour les besoins de la cause, que mentionne Mme Tordoir, a soulevé beaucoup d’indignation dans la sphère médicale, et le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) est intervenu : http://abonnes.lemonde.fr/fin-de-vie/article/2015/06/18/mise-en-garde-du-csa-a-quatre-chaines-d-information-apres-la-diffusion-de-la-video-de-vincent-lambert_4657397_1655257.html
Cette affaire Lambert n’a eu les dévoloppements judiciaires et médiatiques que l’on connaît qu’en raison d’un exceptionnel acharnement de ses parents (mère et père) pour des raisons idéologiques (catholiques ultra intégristes), sinon, la loi aurait été appliquée depuis longtemps sans que cela fasse de remous. L’intervention de Mme Tordoir souligne à juste titre l’importance des directives anticipées. Dans l’affaire Lambert, il n’y en avait pas et la justice a déduit sa volonté de mourir dans la dignité à partir de témoignages concordants d’autres membre de sa famille, dont son épouse. Sauf erreur de ma part, il me semble, après avoir relu la loi belge sur l’euthanasie, qu’en l’absence de directives anticipées écrites, Vincent lambert n’aurait pas pu être euthanasié légalement en Belgique.
La vidéo, "arrangée" pour les besoins de la cause, que mentionne Mme Tordoir, a soulevé beaucoup d’indignation dans la sphère médicale, et le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) est intervenu : http://abonnes.lemonde.fr/fin-de-vie/article/2015/06/18/mise-en-garde-du-csa-a-quatre-chaines-d-information-apres-la-diffusion-de-la-video-de-vincent-lambert_4657397_1655257.html
Cette affaire Lambert n’a eu les dévoloppements judiciaires et médiatiques que l’on connaît qu’en raison d’un exceptionnel acharnement de ses parents (mère et père) pour des raisons idéologiques (catholiques ultra intégristes), sinon, la loi aurait été appliquée depuis longtemps sans que cela fasse de remous. L’intervention de Mme Tordoir souligne à juste titre l’importance des directives anticipées. Dans l’affaire Lambert, il n’y en avait pas et la justice a déduit sa volonté de mourir dans la dignité à partir de témoignages concordants d’autres membre de sa famille, dont son épouse. Sauf erreur de ma part, il me semble, après avoir relu la loi belge sur l’euthanasie, qu’en l’absence de directives anticipées écrites, Vincent lambert n’aurait pas pu être euthanasié légalement en Belgique.