Je partage le point de vue du premier intervenant même si je suis beaucoup plus pessimiste que lui. La situation est catastrophique notamment dans le ressort de la cour d’appel de Bruxelles.
Outre les délais inadmissibles dans une démocratie qui constituent des dénis de justice, il y a lieu de remarquer que la qualité juridique des jugements laisse à désirer ainsi que la connaissance des dossiers. Maintes fois, le juge est pris en défaut lors de l’audience et il faut l’intervention très précautionneuse de l’un ou l’autre avocat pour lui faire comprendre l’ineptie de son intervention.
Précautionneuse en effet car le juge est bien souvent plus soucieux de son image et de son rôle dans la société que d’assumer la tâche importante qui lui est confiée.
Les erreurs continuelles de procédure, la méconnaissance fréquentes du droit par nombre de magistrats, ses interventions inadaptées, inadéquates ou intempestives dans le procès, sa soumission au politique, ses privilèges de juridiction, l’absence systématique d’un suivi psychologique des magistrats, l’absence d’un suivi permanent de se connaissances juridiques et d’un service d’inspection générale sur les dysfonctionnements d’une enquête ou d’un magistrat démontrent à suffisance que la justice belge est en pleine déliquescence malgré l’intervention du conseil supérieur de la Justice.
Cette situation dramatique est dangereuse dans une démocratie car elle peut engendrer outre le dégout des citoyens, des réactions violentes.
Tout ce que dénonçait Montesqieu dans "L’esprit des lois"est bien souvent encore d’actualités. Nous sommes bien loin de l’utopie d’une justice indépendante, humaine et équitable !
Je partage le point de vue du premier intervenant même si je suis beaucoup plus pessimiste que lui. La situation est catastrophique notamment dans le ressort de la cour d’appel de Bruxelles.
Outre les délais inadmissibles dans une démocratie qui constituent des dénis de justice, il y a lieu de remarquer que la qualité juridique des jugements laisse à désirer ainsi que la connaissance des dossiers. Maintes fois, le juge est pris en défaut lors de l’audience et il faut l’intervention très précautionneuse de l’un ou l’autre avocat pour lui faire comprendre l’ineptie de son intervention.
Précautionneuse en effet car le juge est bien souvent plus soucieux de son image et de son rôle dans la société que d’assumer la tâche importante qui lui est confiée.
Les erreurs continuelles de procédure, la méconnaissance fréquentes du droit par nombre de magistrats, ses interventions inadaptées, inadéquates ou intempestives dans le procès, sa soumission au politique, ses privilèges de juridiction, l’absence systématique d’un suivi psychologique des magistrats, l’absence d’un suivi permanent de se connaissances juridiques et d’un service d’inspection générale sur les dysfonctionnements d’une enquête ou d’un magistrat démontrent à suffisance que la justice belge est en pleine déliquescence malgré l’intervention du conseil supérieur de la Justice.
Cette situation dramatique est dangereuse dans une démocratie car elle peut engendrer outre le dégout des citoyens, des réactions violentes.
Tout ce que dénonçait Montesqieu dans "L’esprit des lois"est bien souvent encore d’actualités. Nous sommes bien loin de l’utopie d’une justice indépendante, humaine et équitable !