Nouveau site web et nouvelle identité visuelle pour le Conseil supérieur de la Justice

par Vanessa de Francquen - 1er décembre 2020

Le Conseil supérieur de la Justice vient de proposer son nouveau site internet au public.
Vanessa de Francquen, Présidente du Conseil supérieur de la Justice, nous le présente, ce qui donne l’occasion d’évoquer à nouveau le rôle du Conseil supérieur de la Justice, que ce site permet aussi de mieux connaître.

1. Si votre navigateur internet vous a conduit sur le site www.csj.be, vous l’aurez immanquablement remarquée : cette photo d’un court de tennis surplombé par la chaise de l’arbitre (vous voyez, cette chaise qui permet d’arbitrer au mieux le jeu de sa juste hauteur).

Cette chaise figure dans d’autres environnements sur la page d’accueil. L’image et le concept sont plus parlants encore avec la légende qui les accompagne « Un regard indépendant. Un avis objectif ».

2. Le Conseil supérieur de la Justice est devenu un incontournable dans le monde de la Justice après vingt années d’existence, et ceci n’est pas anodin pour une institution qui ne fait partie ni du pouvoir judiciaire ni du pouvoir exécutif, ni du pouvoir législatif.

Le Conseil supérieur n’est pas au service de la Justice mais œuvre pour que la confiance que le citoyen lui témoigne progresse sans cesse. D’où le choix d’une image qui n’est pas immédiatement associée à la Justice. Pour montrer que le Conseil supérieur de la Justice est pleinement indépendant et travaille sans œillères.

Son ouverture d’esprit, il la doit à sa composition qui, en unissant des membres magistrats et des membres non-magistrats, alimente sa grande expertise. C’est très précisément la raison pour laquelle la chaise ne se trouve pas à l’endroit où on l’attend mais apparaît dans différents contextes : le Conseil supérieur de la Justice est en effet présent ici et là pour avoir la meilleure vision de ce qui se passe dans le monde de la Justice.

3. Et il se passe beaucoup de choses en matière de Justice, notamment sous l’impulsion du Conseil supérieur de la Justice. Le monde évolue et il en va de même du Conseil supérieur de la Justice qui, depuis sa position en tout point inédite, envisage encore et toujours l’avenir avec confiance. Proactif, professionnel et dynamique, c’est ainsi que le Conseil supérieur de la Justice fait bouger les choses et œuvre en faveur de l’innovation.

4. Après vingt ans, c’est une génération complète de magistrats qui doivent leur nomination à leurs seules qualités.

Les nominations partisanes sont le reflet d’une époque désormais révolue. La procédure de sélection a été adaptée à différentes reprises au cours des années mais partisans et opposants s’accordent pour conclure que c’est un corps de magistrats de premier ordre qui est issu de cette sévère sélection.

L’accent est à présent mis sur l’évaluation de leurs capacités tout autant que de leurs connaissances. L’attention portée à l’intelligence émotionnelle et aux aptitudes sociales des candidats a considérablement augmenté. Le Roi peut être confiant : lorsque le Conseil supérieur de la Justice lui propose de nommer un candidat à un emploi vacant, il a la certitude que tous les critères ont été évalués de manière approfondie et objective.

5. Cette objectivité est une constante et est également au rendez-vous dans le traitement des plaintes et la conduite des audits et des enquêtes particulières.

Au fil des années, les audits ont considérablement évolué : le Conseil supérieur de la Justice s’est résolument positionné comme auditeur externe, s’est davantage encore professionnalisé et applique des normes internationales qui garantissent l’objectivité et l’indépendance de son analyse.

Les citoyens ont le droit de bénéficier d’une organisation judiciaire performante, et grâce à son regard extérieur, le Conseil supérieur de la Justice aide les tribunaux et les parquets à tirer les bonnes leçons, à s’adapter et ainsi à s’améliorer.

Le législateur et les autres décideurs apprécient ses recommandations et ses avis car il est acquis qu’ils sont uniquement motivés par l’intérêt que représente pour les citoyens une Justice qui fonctionne bien.

6. En synthèse, ces vingt années d’existence ont fait du Conseil supérieur de la Justice une vigie en alerte permanente et ouverte à l’évolution. La vision que le Conseil supérieur de la Justice a développée anime l’ensemble de ses activités. Le CSJ est résolument moderne mais plonge ses racines dans le passé.
Tout cela valait bien une nouvelle identité visuelle et un site plus convivial, non ?

Mots-clés associés à cet article : Conseil supérieur de la justice,

Votre point de vue

  • Skoby
    Skoby Le 3 décembre 2020 à 15:20

    Ce Conseil Supérieur de la Justice, est à mon avis une excellente initiative.

    Répondre à ce message

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Vanessa de Francquen


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