Quelles sont les facettes de cette institution et de quelle manière se structure-t-elle ? cliquer ici->http://justice.belgium.be/fr/binaries/orga_spf_fr_tcm421-155921.gif
À la fois au sommet et au cœur de cette institution se trouve le Comité de direction. Ce dernier est composé des Directeurs généraux des trois grands piliers du SPF Justice, la direction générale (DG) ‘Organisation judiciaire’, la DG ‘Législation, Libertés et Droits fondamentaux’ et la DG ’Établissements pénitentiaires’. l’État, et des Directeurs des services d’encadrement (SE) au nombre de trois également, le SE ‘Budget, Contrôle de gestion et Logistique’, le SE ‘Personnel & Organisation’ et le SE ‘ICT’ (technologies de l’information et de la communication). La direction générale des Maisons de justice a pour sa part été transférée aux Communautés conformément à la toute récente réforme de l’État.
Pour exécuter ses nombreuses autres missions, le SPF s’est doté d’autres services ; ainsi s’ajoutent les Services du Président, le Service interne de prévention et de protection, l’Audit interne, la Sécurité de l’information et le Moniteur belge.
D’autres entités, telles différentes Commissions (jeux de hasard, aide aux victimes, etc.), l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC->http://incc.fgov.be/) et la Sûreté de l’État->http://justice.belgium.be/fr/service_public_federal_justice/organisation/services_et_commissions_independants/surete_de_l_Etat/) gravitent également autour du SPF et remplissent de nombreuses missions. Dépendant directement du ministre de la Justice, elles sont cependant soutenues par l’ensemble du SPF Justice, qui prend néanmoins soin de ne pas s’immiscer dans leur autonomie.
Les nombreuses missions hétérogènes puisqu’associées au travail législatif ainsi qu’aux pouvoirs judiciaire et exécutif que remplit le SPF Justice nécessitent énormément de forces vives. Parmi les services précités, une large part des 25.000 personnes œuvrant pour la Justice est constituée de magistrats, du personnel judiciaire qui les soutient et les appuie, et du personnel pénitentiaire. Pas moins de 400 bâtiments sont occupés par la Justice.
Hommes et femmes aux profils combien variés, tous engagés dans une réforme pour une justice plus rapide, plus efficiente.
Différentes facettes et des domaines d’activités nombreux et variés mais tous unis dans un même intérêt social, philosophie défendue par le SPF Justice.
Coup de projecteur sur la réforme
Le SPF Justice est entré plus que jamais dans la phase de la réforme et de la modernisation de la Justice (cliquer ici->http://justice.belgium.be/fr/ordre_judiciaire/reforme_justice/).
On pointera essentiellement, pour ce qui concerne l’Ordre judiciaire :
– l’élargissement d’échelle : il y a dorénavant douze arrondissements judiciaires au lieu de vingt-sept précédemment ;
– la mobilité : les magistrats sont affectés plus souplement aux juridictions de leur arrondissement ou de leur ressort en fonction des besoins sur le terrain ;
– la gestion autonome : l’Ordre judiciaire deviendra progressivement autonome et responsable de la gestion de son budget et du personnel judiciaire via la conclusion de contrats de gestion (à partir de 2017).
Cette réforme est l’une des priorités de la stratégie du SPF menée par son comité de direction, elle met l’accent sur l’importance d’une collaboration entre tous les acteurs de la Justice, tant à l’intérieur, qu’à l’extérieur du SPF. Le point de départ de la vision du SPF est la transversalité en mettant tout en œuvre pour devenir la force motrice de la Justice dans sa globalité.
Comment préserver et valoriser cette richesse dans le long terme :
Le Président et son Comité de direction définissant la stratégie du SFP, veillent à l’exécution de celle-ci. Cette stratégie prend une dimension supérieure dès maintenant avec la mise en place d’un contrat d’administration qui sera conclu chaque fois pour une durée de trois ans entre le SPF Justice et le Ministre, dont le premier sera d’application au 1er janvier 2016 (cliquer ici->http://www.ejustice.just.fgov.be/cgi/article_body.pl?language=fr&pub_date=2014-06-23&numac=2014002020&caller=summary).
Ce contrat remplacera tous les plans de management actuels, il sera unique. Il répond plus que jamais au besoin de transversalité au sein du SPF Justice.
L’objectif de ce contrat ? Une plus grande autonomie de l’administration en échange d’une obligation de résultat et d’une garantie de transparence. Un accent tout particulier est en outre mis sur une meilleure adéquation des objectifs visés avec les moyens disponibles, garantie d’une gestion plus efficiente du SPF Justice.
Votre point de vue
skoby Le 26 avril 2015 à 16:12
Beau programme, qui devrait améliorer le fonctionnement de la Justice, mais
qu’en pensent les Juges ?
Il y a beaucoup à faire, mais restons optimistes. Toute amélioration est bonne
à prendre.
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Amandine Le 24 avril 2015 à 21:37
Si j’ai bien compris, les explications et descriptions ci-dessus représentent le point de vue du SPF, autrement dit, du gouvernement fédéral.
Pour être plus complètement informée, je souhaiterais avoir également le point de vue des "acteurs" de la justice, donc des organisations représentatives des magistrats et des avocats, concernant les différents points mentionnés :
– réduction drastique du nombre d’arrondissements judiciaires - incidence sur les trajets que les justiciables devront dorénavant parcourir pour se rendre chez "leur" juge ?
– mobilité des magistrats au sein de leur arrondissement ou de leur ressort : cela ne n’offre-t-il pas un moyen de pression sur les magistrats ? - qu’en pensent-ils ?
– gestion autonome - s’agira-t-il de se débrouiller avec un budget trop étroit ou le budget sera-t-il augmenté en fonction des besoins réels de la justice ?
Merci d’avance
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Gisèle Tordoir Le 24 avril 2015 à 17:53
Et qui s’occupe et/ou se charge de gérer les dysfonctionnements, les erreurs de jugements, les comportements irrespectueux et inadmissibles de ces fonctionnaires dits au service des citoyens, Qui pénalise ? Qui contrôle sincèrement et correctement ? Quelle suite est réservée lorsque l’on s’adresse soit au ministre de la justice, au CSJ, au Procureur, au Parquet, à la Cour d’Appel ??? En dehors d’un silence radio bien peu courageux, quelle chance d’être lu, entendu, rencontré ???
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